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21 Apr

Top 20 des méchants : Numéro 17 à 15 - Un schyzo, un pédant et une araignée

Publié par Spoil'R

Numéro 17 : Double Face (Batman, 1992)

Il est obligatoire de citer au moins un méchant du Batman de 1992. Et j'ai longtemps hésité entre Poison Ivy, Raz Al Gul et Ed Nygma. Mais Harvey Dent est un personnage que j’apprécie dans le meilleur dessin-animé de Batman qui a été fait. Si vous m’aviez demandé un méchant parmi les films de Batman, je vous aurais parlé du Joker version Nicholson/Burton. En revanche dans le dessin-animé, celui qui m’a le plus accroché c’est Double Face de par son histoire. Harvey Dent ne part pas du tout pour être un mauvais bougre, il est même sympa, il a un mauvais côté impulsif et schizophrène effectivement, mais ça peut encore aller, il s'en soigne. A la seconde où la moitié de son corps s’en va en fumée et que sa meuf s’enfuit en courant en le voyant parce qu’il n’est plus le beau gosse qu’il fut… Harvey Dent laisse alors la place à son « Hollow » et devient Double Face. J’ai tendance à penser que l’une des influences de Bleach provient notamment de cet épisode mythique de Batman. Méchant dans le style plutôt mafieux, moins barré (enfantin) que les autres emblématiques (Joker, le Pingouin, Killer Croc), dégageant beaucoup plus de classe, Double Face est l’un des plus charismatiques tout en étant l’un de ceux qui m’ont le plus touché dans Batman.

Numéro 16 : Tahiti Bob (Les Simpsons)

Le sadique Tahiti Bob apparaît pour moi dans les épisodes des Simpsons qui m’ont le plus fait rire. Tahiti Bob ce sociopathe d’une incroyable culture, plus intelligent que la moyenne des idiots de Springfield a une trajectoire absolument incompréhensible. Malgré son égo surdimensionné le voilà amené à bosser malgré lui pour Crusty alors qu’il vomit ce genre d’émissions. Trop imbu de sa personne, il veut carrément prendre sa place pour en recevoir les honneurs. Cet homme qui chute brutalement et sa haine obsessionnelle pour Bart Simpson sont limite effrayants lorsque notre esprit logique se remet en marche. On en vient quand même à redemander encore et encore de ce dangereux psychopathe essayant d’assassiner un gamin puis tentant de faire péter un barrage pour foutre en l'air tout le monde.

Numéro 15 : (Spider-Man, 1994)

Evidemment comme on se cale sur les dessins-animés, je parle du Venom qui apparaît dans la version 1994 de Spider-Man : la meilleure version. Paradoxalement, je détestais Eddy Brock et je jubilais à chaque fois qu’une tuile lui arrivait. Peut-être qu’on l’a présenté d’une façon trop manichéenne… Ceci dit, quand il enfile son symbiote, il émane une toute autre aura. J’ai toujours préféré Vénom au Bouffon Vert, je n’ai jamais compris cet engouement pour Osborn. Bref, musculature type Kenshiro, sauvagerie, avec une apparence de personnage de film d’horreur, même pouvoir que Spider-Man mais en amélioré, la façon trop cool avec laquelle il enfile son costume… et finalement pas si méchant ! Venom est un personnage ambivalent qui va aller en s’améliorant. Alors que lui et le symbiote étaient deux viles créature/humain qui se retrouvaient, les deux iront paradoxalement vers quelque chose de plus positif. En réalité, ils sont simplement « méchants » parce qu’ils veulent buter Spider-Man, autrement qu’est-ce qu’on peut leur reprocher au fond ? Ils ne font de mal à personne. C’est pourquoi j’aurais préféré aussi mettre Carnage dans ce classement, il aurait d’ailleurs été plus haut mais aucun animé n’a eu le cran de montrer Carnage jusqu’au bout et d’adapter le chef-d’œuvre qu’aurais été la bande-dessinée Maximum Carnage. Donc je me contente de Venom qui n’a pas une place assez prépondérante dans l’animé non plus pour être plus haut.

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Analystes, diagnosticiens, scalpeurs autoproclamés d'animés et de séries !